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Photo du rédacteurSteve Perreault ND

Se lancer.

Il est souvent difficile d'entreprendre quoique se soit dans ce monde d'image et conformité. Que vont penser les gens? Est-ce que je serai compris, reconnu, accepté? Depuis tout petit, on me dit ce que je peux ou ne peux pas faire. On projette sur moi des peurs et des limites, ce qui a fini par éteindre mon étincelle d'imagination. En quête de reconnaissance et d'amour j'ai accepté les décrets que l'on m'a enseigné et je me suis sagement conformé au volontés des adultes autour de moi.

Maintenant, chaque fois que je viens pour entreprendre quelque chose, ce programme se met en route dans ma tête. Ce programme qui me dit a quel point je suis petit, ignorant et insignifiant. À quel point, je dérange, lorsque j'ose poser des questions, remettre en doute ce que l'on m'a appris. Je me sens donc prisonnier d'une lourdeur extraordinaire qui m'empêche de me lancer et d'entreprendre quoi que ce soit.

Et si on me jugeais? Et si l'on cessais de m'aimer? Tant de questions effrayantes et paralysantes. Mais n'est-ce pas là, ce que l'on attend de moi? Que je reste bien sagement immobile pour ne pas remettre en question l'ordre établi par ce système qui nous interdit de rêver et même de vivre. Car la vraie question que je me pose est suis-je vraiment vivant dans cette immobilisme un peu pathétique avouons le.

Mais ce que je réalise de plus en plus, c'est que je suis à la fois le prisonnier des ces croyances limitantes et ce geôlier qui s'assure que je reste sagement dans ma cage. En fait j'ai toujours eu la clé de cette prison imaginaire au murs bâtis de peurs.


Alors, ce pouvoir a toujours été dans mes mains. Il me suffit de me permettre de rêver grand et de me faire confiance. De cesser de croire ce que j'ai entendu sur moi, pour me permettre de redécouvrir mes ressources et mes talents. De me donner le droit d'être en vie et surtout le droit de déranger. Car il n'y a jamais rien eu de beau et de grand qui soit né du conventionnel.

J'ai volontairement parlé au Je dans cette réflexion car je suis convaincu que je ne suis pas le seul qui a peur de se lancer, peur de l'imperfection, peur du rejet, peur de l’humiliation et surtout peur de réussir. Car qui suis-je dans cette nouvelle réalité?

Je ne sais pas pour vous... Mais moi, j'ai vraiment envie de le découvrir! J'espère que vous m'accompagnerez dans cette aventure. Je vais terminer par les mots d'une psychologue que j'ai connu il y a quelques années. "Tu es imparfait, mais digue".


Alors je me lance et vous?

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